Luttes locale - Développement local et formes de l'engagement https://luttes-locales.fr/category/developpement-local-et-formes-de-lengagement/ Wed, 17 Jan 2024 15:21:38 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.5 https://luttes-locales.fr/wp-content/uploads/sites/23/2023/02/cropped-luttes-locales-et-engagement-32x32.jpg Luttes locale - Développement local et formes de l'engagement https://luttes-locales.fr/category/developpement-local-et-formes-de-lengagement/ 32 32 Des réseaux d’entraide locale https://luttes-locales.fr/2023/02/14/des-reseaux-dentraide-locale/ https://luttes-locales.fr/2023/02/14/des-reseaux-dentraide-locale/#respond Tue, 14 Feb 2023 03:33:33 +0000 https://luttes-locales.fr/?p=20 En matière de solidarité et de luttes locales, se serrer les coudes reste l’un des meilleurs moyens de surmonter l’adversité.

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En matière de solidarité et de luttes locales, se serrer les coudes reste l’un des meilleurs moyens de surmonter l’adversité. Aujourd’hui, la France compte de nombreux réseaux dédiés à l’entraide locale et sur des sujets variés. Reconnus pour les aides qu’ils apportent, ces réseaux se déclinent en des formes diverses. Si vous êtes confrontés à certaines difficultés ou si vous souhaitez vous impliquer, en voici quelques-uns que vous pouvez aisément contacter.

Le Conseil d’entraide VIVRE

Le Conseil d’entraide VIVRE est un réseau qui regroupe les personnes qui ont été ou sont suivies par l’Association d’Entraide Vivre. Il s’appuie sur les compétences et aptitudes de ses membres pour mener des actions inclusives contre les discriminations fondées sur les handicaps. Il œuvre aussi pour favoriser l’insertion socioprofessionnelle et l’accès à l’information des publics handicapés.

Conseil d’entraide VIVRE est un réseau ouvert aux acteurs sociaux et à toutes les formes de handicap. Une de ses particularités ? Sa flexibilité. Pour faciliter l’accès à ses services, il ne s’embarrasse, en effet, guère d’un lieu de rencontre fixe.

Ensembl’

Ensembl’ est un collectif qui permet aux citoyens de dénicher des infos pratiques (évènements, bons plans, renseignements sur des commerces…) sur leurs villes et régions. Il est accessible aussi bien aux habitants des grandes métropoles qu’à ceux qui vivent dans les villages ruraux. Avec lui, les utilisateurs peuvent organiser des runnings et entrer en contact avec des personnes qui entretiennent les mêmes passions. À ce jour, Ensembl’ compte en moyenne près de 300 000 utilisateurs. Il est soutenu par plusieurs dizaines de bailleurs sociaux, collectivités et autres représentants locaux.

Du beurre dans leurs épinards

Du beurre dans leurs épinards est un mouvement d’aide alimentaire dédié aux étudiants. Lancé par Ouriel Darmon, ce mouvement a pu distribuer jusqu’à 4 000 repas, durant le confinement. À la rentrée 2021, il a également partagé près de 1 500 colis alimentaires. Très complets, ces colis étaient composés de produits basiques tels que le thon ou les pâtes. De même, ils comportaient des produits plus fun comme les dentifrices pailletés, les boissons énergisantes… Le mouvement Du beurre dans leurs épinards envisage prochainement de se réinventer, à travers des coachings et la distribution de matériels informatiques.

Les Lettres perdues

Les Lettres perdues est une association créée pour combattre la solitude et l’isolement social. Ainsi, elle se charge d’envoyer des lettres anonymes à des personnes pour créer un certain lien social. Pour adhérer à son système, les utilisateurs sont invités à souscrire à une formule de 2 €. La somme versée est ensuite utilisée pour envoyer et financer la boîte postale du réseau. Depuis sa création, Les Lettres perdues a pu enregistrer plus d’une cinquantaine d’adhésions. Elle compte un public mixte composé d’étudiants, de travailleurs et de retraités.

Saluons tous ces réseaux d’entraide même si nous citons ici ces quelques initiatives originales pour mieux vous faire comprendre que la solidarité et les réseaux existent pour peu qu’on se donne la peine de les chercher ou de les créer. Quand nous parlons de luttes locales, nous ne nous limitons pas aux formes habituelles de la lutte politique mais plutôt à l’action citoyenne participative et solidaire.

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Les formes coopératives https://luttes-locales.fr/2023/02/14/les-formes-cooperatives/ https://luttes-locales.fr/2023/02/14/les-formes-cooperatives/#respond Tue, 14 Feb 2023 03:25:50 +0000 https://luttes-locales.fr/?p=17 Recommandée en 2002 par l’Organisation Internationale du Travail (OIT), la structuration en coopérative a tôt fait de s’imposer sur le

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Recommandée en 2002 par l’Organisation Internationale du Travail (OIT), la structuration en coopérative a tôt fait de s’imposer sur le marché du travail. Au même titre que les associations et mutuelles, elle fait partie intégrante de l’économie solidaire et sociale. Au fil des années, elle a considérablement évolué pour se décliner sous diverses formes. Aujourd’hui, elle intègre de nombreux paramètres dignes d’intérêt.

À quoi sert une coopérative ?

Une coopérative est une entité qui se base sur la participation économique (en opération et en capitale) de ses membres pour évoluer. Elle regroupe principalement des sociétés ou individus qui désirent satisfaire un besoin commun. En outre, elle instaure un mode de fonctionnement et de gestion fondé sur la démocratie.

Structure d’intérêt économique solidaire, la coopérative permet de créer un cadre durable qui génère des profits dans l’intérêt de ses participants. Dans son fondement, son objectif est d’améliorer le train de vie des individus, tout en veillant à la préservation de son objet, mais aussi, par extension, de l’environnement. Contrairement aux entreprises classiques, la coopérative n’est pas dirigée par une minorité de personnes. En effet, elle rend compte à l’intégralité de ses membres.

Quelles sont les différentes formes de coopératives ?

La coopérative propose un modèle d’organisation du travail qui encourage une certaine flexibilité. Ainsi, elle se meut continuellement en fonction de ses membres, de sa taille et de son secteur d’activité. C’est pour cette raison que le marché du travail compte désormais des coopératives aux spécificités diverses. Capables de répondre à des besoins variés, ces regroupements peuvent être classés dans cinq catégories distinctes :

  • Les coopératives des producteurs ;
  • Les coopératives de travailleurs-actionnaires ;
  • Les coopératives des consommateurs ;
  • Les coopératives de solidarité ;
  • Les coopératives de travail.

Quels sont les avantages qui découlent d’une coopérative ?

Structure économique privilégié de l’action locale, la coopérative se distingue principalement des autres types de regroupement par les divers avantages qu’elle offre à ses membres. En règle générale, les coopératives sont totalement exemptées de la contribution Economique Territoriale (CET). Elles peuvent aussi être exonérées en partie de leur impôt sur les sociétés dans les mêmes proportions que les bénéfices qu’elles versent aux membres pour leur participation.

De même, elles ont la possibilité de prélever la valeur de leur réserve légale et les fonds alloués aux projets de développement de la base imposable à l’impôt des sociétés, si ceux-ci doivent être investis durant quatre années. Contrairement aux autres types de sociétés, les coopératives ne peuvent pas être rachetées ou délocalisées par un tiers individu.

Ces privilèges ne sont réservés qu’à ses membres. De plus, ceux-ci ne sont responsables du capital social qu’à la hauteur de leur investissement.

Quelles sont les conditions qui sont requises pour créer une coopérative ?

Le processus de création d’une coopérative est essentiellement régi par trois phases : l’élaboration, le démarrage et le suivi. Durant la phase d’élaboration, un comité provisoire est formé pour rédiger le projet de la coopérative. Le plan d’affaires de l’entité et ses règlements sont alors clairement établis. Le recrutement de nouveaux membres peut alors être envisagé.

La phase de démarrage pourra être entamée à travers la demande officielle du statut de coopérative auprès du Ministère des Finances et de l’Economie. Une Assemblée Générale d’Organisation sera ensuite mise en place pour accompagner le lancement des opérations. Pour finir, la phase de suivi se traduira par un accompagnement constant des activités menées par le regroupement.

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Les formes associatives https://luttes-locales.fr/2023/02/14/les-formes-associatives/ https://luttes-locales.fr/2023/02/14/les-formes-associatives/#respond Tue, 14 Feb 2023 03:11:59 +0000 https://luttes-locales.fr/?p=15 Difficile de parler de luttes locales ou d’engagement citoyen local, sans connaître le mode d’organisation associatif. En matière d’action locale

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Difficile de parler de luttes locales ou d’engagement citoyen local, sans connaître le mode d’organisation associatif. En matière d’action locale ou plus globale, les associations sont essentiellement des structures à but non lucratif qui réalisent des projets dans l’intérêt général. Elles accueillent des personnes qui souhaitent se regrouper pour poursuivre des objectifs autres que le profit et présentent généralement des caractéristiques qui les distinguent les unes des autres. Sur les traces de ces spécificités, découvrez les différentes formes associatives connues en France et leur utilité respective.

Les associations non déclarées

Encore appelées « associations de fait », les associations non déclarées sont des regroupements qui n’ont rempli aucune formalité administrative lors de leur création. Autrement dit, elles n’ont pas fait de démarche de déclaration auprès des autorités étatiques. Elles ne font donc pas l’objet d’une publication dans le journal officiel.

En règle générale, le mode de fonctionnement d’une association non déclarée est librement établi par ses fondateurs. Elle peut donc être dissoute à n’importe quel moment et sans formalité. N’ayant pas le statut de personne morale, elle ne peut légalement être assignée. De même, elle n’a pas le droit de créer un compte bancaire, de prétendre à des subventions, d’avoir un local ou encore de signer des contrats en nom propre. Si cela peut-être une formule d’organisation dans les premiers temps, il est tout de même plus conseiller d’évoluer vers un statut plus officiel.

Les associations déclarées

Comme l’indique leur nom, les associations déclarées sont des regroupements qui ont fait une déclaration auprès des autorités compétentes. Dotées d’un numéro d’immatriculation, elles sont publiées dans le journal des annonces légales. A ce titre, elles jouissent d’un véritable statut juridique puisqu’elles sont considérées comme des personnes morales. Dès lors, elles peuvent avoir un local, créer un compte bancaire, encaisser des adhésions, porter des projets, etc….

En cas de préjudice, les associations déclarées ont le droit d’intenter une action en justice. Inversement, elles peuvent aussi être assignées dans une affaire juridique. Elles ont également la possibilité d’obtenir des subventions et des dons de la part des structures d’utilité publique (collectivités locales, État, départements, régions…).

Les associations d’utilité publique

Une fois déclarée, une association peut être reconnue d’utilité publique. Pour cela, elle doit faire une demande auprès des institutions publiques. Elle obtiendra ensuite un décret ministériel qui atteste de son nouveau statut. Grâce à ce titre, ce type d’associations aura plus de marge de manœuvre que les associations simplement déclarées. Elle pourra notamment recevoir des donations et legs exemptés des droits de mutation.

Afin d’obtenir la Reconnaissance d’Utilité Publique (RUP), une association doit, au préalable, remplir certaines conditions :

  • Disposer de trois ans d’existence ;
  • Posséder une comptabilité claire et une bonne situation financière ;
  • Avoir au minimum 200 adhérents ;
  • Avoir un objectif d’intérêt général ;
  • Détenir une utilité qui va au-delà de son cadre local.

Les associations agréées

Les associations agréées sont des institutions qui ont reçu un agrément spécifique de la part des autorités étatiques. Elles entretiennent souvent une relation privilégiée avec certains ministères. En outre, leur statut leur donne accès à quelques avantages fiscaux. Il leur donne aussi le droit d’organiser certaines activités. De même, elles ont la possibilité de prétendre à des subventions spécifiques de l’État.

Cependant, elles doivent avant tout remplir certaines conditions. Non négligeables, ces conditions s’articulent autour de trois grands axes :

  • Elles doivent faire montre d’une transparence exemplaire dans leur gestion financière ;
  • Leurs règles de fonctionnement doivent avoir un caractère démocratique ;
  • Leur but doit être d’intérêt général.

Si nous citons ici toutes ses formes, c’est qu’il est important de les connaître, si vous vous apprêtez à vous impliquer dans l’action sociale locale. En général, la forme associative est la plus facilement privilégiée si vos visées ne sont pas économiques.

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Projet d’aménagement et de développement local : l’exemple du casino https://luttes-locales.fr/2023/02/14/projet-damenagement-et-de-developpement-local-lexemple-du-casino/ https://luttes-locales.fr/2023/02/14/projet-damenagement-et-de-developpement-local-lexemple-du-casino/#respond Tue, 14 Feb 2023 03:01:48 +0000 https://luttes-locales.fr/?p=13 Comme indiqué en préambule, nous nous intéressons au développement local sur tous ces aspects : sociaux, politiques, mais aussi économiques.

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Comme indiqué en préambule, nous nous intéressons au développement local sur tous ces aspects : sociaux, politiques, mais aussi économiques. Nous avons déjà parlé dans un article précédent de la forme coopérative et ici c’est tout une autre sujet qui nous intéressera, celui des établissements de loisirs que sont les casinos,

C’est notoire, dans l’exercice de leurs activités, les casinos sont appelés à générer énormément de gains. Avec leurs attraits et leurs jeux, ils drainent souvent des visiteurs venus des quatre coins du département ou de la région, quand ce n’est pas de plus loin. Au regard de cette manne, de nombreuses autorités locales ont commencé à percevoir ces établissements de jeux comme des outils de développement fiscal, économique et touristique.

On retrouve ainsi insérés ces centres de loisirs et de jeux un peu particuliers dans divers projets d’aménagement. Toutefois, leurs activités n’en sont pas moins régulées et surveillées de près et cela ne veut pas dire non plus que les projets sont systématiquement acceptés.

Un outil de développement

Pendant longtemps, les établissements de jeux d’argent ont été assimilés à la clandestinité et à l’oisiveté. Par le passé, certains en étaient même venus à penser qu’ils étaient des bastions du crime organisé et les images des casinos du Las Vegas des années 50-70 n’y sont sans doute pas étrangers.

Cela dit, bien avant cela, les maisons de jeux et les jeux d’argent ont rarement eu bonne presse en France ; ils ont même été interdits longtemps par les autorités étatiques à cause de tous ces préjugés. Il faut attendre les début du XIXe siècle pour que les législateurs envisagent de légitimer leur existence. De ce fait, les stations thermales, balnéaires et climatiques ont reçu l’autorisation d’ouvrir leurs propres casinos.

Cette manœuvre controversée était parfaitement justifiée, puisque la construction des stations touristiques requérait des ressources financières trop lourdes pour les budgets locaux. L’ouverture de nouveaux casinos apparaissait dès lors comme la solution la plus efficace pour alléger ces charges. Les établissements de jeux d’argent ont ainsi commencé à être associés aux stations de cure. Avec le temps, ils ont pu ainsi redorer leur image auprès du public.

De fait, ils sont dorénavant perçus comme des lieux de divertissement utiles pour booster l’attractivité des villes et des sites touristiques. Aux yeux de certains élus, ils sont donc tout bonnement une aubaine financière. Voyez plutôt : d’après certaines statistiques, le prélèvement effectué sur les jeux des casinos a atteint la barre des 1 125 milliards en 2001. Au fil des années, ce prélèvement n’a fait qu’augmenter. C’est sans compter que l’industrie des casinos emploie plus de 16 000 employés par an.

Des communes de plus en plus demandeuses

Conscientes des apports financiers que génèrent les casinos, les communes sont de plus en plus déterminées à en installer sur leur territoire.

Ainsi, au niveau de Lorient, la station de Larmor-Plage a clairement manifesté son désir d’avoir son propre casino. Elle a donc soumis un projet qui a reçu l’aval du conseil municipal. Ce casino flambant neuf a ainsi pu ouvrir ses portes aux joueurs en 2015. Pour donner d’autres exemples de ces projets de développement local étroitement liés aux casinos, un peu avant cela, le syndicat chargé de suivre l’aménagement du lac Der dans la région Grand Est avait fait appel au groupe Joa pour la création d’un casino au cœur de la commune de Giffaumont-Champaubert. Ledit établissement a vu le jour quelque temps plus tard, sur les bords de l’un des bassins majeurs dédiés à la rétention de la Seine

Enfin, dernier exemple, en novembre 2010, c’était au tour de la collectivité de Mers-les-Bains en Picardie d’exprimer son souhait de renouer avec la tradition des casinos et des jeux de hasard. En partenariat avec la société Bowl’in Café, elle a, alors lancé la conception de son futur établissement de jeux. Adossé à un bowling, ce casino a, désormais, pignon sur rue et propose de nombreux jeux électroniques et de table à ses heureux visiteurs.

Jeux & casinos, un produit Brut qui a de quoi séduire

Tous ces établissements de jeux sont venus gonfler une secteur du divertissement en France qui compte dorénavant plus de 190 casinos. Quant au consensus pour ouvrir un casino dans une commune thermale, il n’est pas toujours au rendez-vous. Quelquefois, les élus ne parviennent simplement pas à accorder leurs violons. D’autres fois, l’écueil se retrouve au département ou à la région qui peut débouter les velléités des élus locaux d’octroyer pains et jeux à leurs administrés. Reste qu’en France, le Produit Brut des Jeux (PBJ) a progressé de 0,95 % en 2011. Il était estimé à près de 2,32 milliards d’euros. Environ 2,1 milliards d’euros provenaient des machines à sous et 212 millions d’euros des jeux de table. On comprend mieux pourquoi certains élus peuvent être tentés de jouer cette carte pour développer leurs localités.

Ouvrir un casino, ce que dit la loi

À l’image de tout autre domaine d’activités, le secteur des casinos est parfaitement réglementé. Ouvrir un établissement de jeux d’argent dépend même d’un certain nombre de conditions. Les formalités à remplir peuvent même varier en fonction de la nature dudit casino. Nous vous invitons, ici, à faire un petit point sur cette question.

Un casino traditionnel

Sur le territoire français, la construction et l’exploitation des établissements de jeux est un privilège réservé aux stations thermales, balnéaires et climatiques. Il est aussi réservé aux villes principales des agglomérations de plus de 500 000 habitants, dès qu’elles possèdent une scène artistique assurée à plus de 40 % par leurs agglomérations.

Pour ouvrir un casino, les exploitants doivent obtenir une autorisation de la part du ministère de l’Intérieur. Cette autorisation a un caractère temporaire et se renouvelle au bout de 5 ans maximum. Elle peut être révoquée si les règles qui la régissent sont enfreintes. Elle intervient souvent après trois grandes formalités :

  • L’émission d’un avis de principe par l’assemblée de la collectivité concernée ;
  • La mise en place d’une délégation de service public ;
  • Une enquête poussée sur ledit casino…

Un casino en ligne

À l’image des casinos terrestres, les établissements de jeux en ligne, comme ceux listés par ce site de casinos en ligne, sont soumis à leurs propres règlements. En outre, l’ouverture d’un casino en ligne est conditionnée à la détention d’une licence d’exploitation. En l’absence de ce document, l’établissement s’expose à des sanctions comme les amendes. De même, il encourt une fermeture administrative sur le long terme.

Tout exploitant qui désire ouvrir un casino doit donc s’acquitter de cette formalité. Pour cela, il devra se rapprocher d’un organisme reconnu par le gouvernement du pays d’origine de l’établissement. En général, les licences sont associées à des territoires mais l’ouverture d’internet peut compliquer la donne.

C’est pour cette raison qu’il est recommandé de ne pas ouvrir un établissement de jeux virtuels dans les pays qui n’autorisent pas les casinos en ligne. En effet, certains pays comme la France continuent d’interdire la création des casinos virtuels et la qualité des jeux autorisé en ligne y est précisément réglementé (poker, jeux de la française des jeux, paris sportifs, paris hippiques, …).

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S’engager localement, pourquoi faire ? https://luttes-locales.fr/2023/02/14/sengager-localement-pourquoi-faire/ https://luttes-locales.fr/2023/02/14/sengager-localement-pourquoi-faire/#respond Tue, 14 Feb 2023 02:40:19 +0000 https://luttes-locales.fr/?p=11 Dans la France de l’abondance et de l’opulence, il y a toujours eu des laissés-pour-compte. S’il y eu des périodes

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Dans la France de l’abondance et de l’opulence, il y a toujours eu des laissés-pour-compte. S’il y eu des périodes où peu de personnes accordaient du crédit à l’engagement local, beaucoup d’individus mesurent désormais l’importance de ce concept et il y a eu de nombreux précédents, entre lesquels on pourrait citer des fondations comme celle de l’Abbé Pierre, les restaus du cœur de Coluche ou encore d’autres structures de renom.

Dans la France qui s’appauvrit, ils sont nombreux chaque année à se ranger du côté des plus nécessiteux. Les formes de détresse ne sont pas qu’économique. Dans leurs marches, nos sociétés modernes ne cessent de laisser des personnes sur le bord du trottoir. Elles ne sont jamais très loin. Comme nous le disons souvent, la lutte démarre au pied de chez vous.

Quelquefois, même il peut s’agir de s’impliquer politiquement, socialement ou économiquement pour améliorer la vie de la communauté et le bien-être collectif. Dans cet article, nous tenterons de mettre l’accent sur l’importance de l’engagement et de l’action locale.

L’action locale et son importance

L’action locale est un concept par lequel les citoyens peuvent participer au processus d’élaboration des politiques publiques ou s’impliquer activement dans la vie de la communauté locale.

Elle prend corps dans les lieux (région, quartier, localité ou ville) qui sont régis par des problèmes et dysfonctionnements particuliers. Au sens large, elle regroupe l’ensemble des décisions et mesures prises par les citoyens pour favoriser l’intérêt général.

En fonction des motivations du citoyen, l’action locale peut revêtir diverses formes (militantisme social, bénévolat en association, engagement en coopérative…). Le plus souvent, elle s’organise suivant une certaine méthodologie. Elle débute généralement avec une phase d’analyse qui permet d’identifier les besoins et attentes prioritaires. Par la suite, elle établit clairement les objectifs et finalités qu’elle poursuit. Dès lors, elle met en place les stratégies qui lui permettront de les atteindre.

Ainsi, l’action locale se donne pour vocation de faire avancer les choses. Elle favorise l’instauration d’une certaine conformité entre les contextes sociaux et les idéaux (de démocratie, de justice…) des populations. Où que nous vivions, nous serions surpris de voir que bien souvent les habitants ne nous ont pas attendus pour se doter de structures ou de moyens pour favoriser l’action locale. Aussi, n’hésitez pas à rejoindre les structures déjà en place et si un besoin existe que rien ne semble avoir comblé, alors c’est le moment de vous improviser créateur et de fédérer les bonnes volontés.

S’engager dans une association

Au regard de l’intérêt que présente l’action locale, s’engager dans une association apparaît comme une option tout à fait à portée. Ces structures permettent de défendre des causes profondes : justice sociale, protection de l’environnement, accès à l’éducation pour tous, progrès à la recherche… Elles invitent aussi les citoyens à sortir de leur traintrain pour vivre une expérience humaine inoubliable et partir à la rencontre d’autres personnes unis vers une même but.

Entre manifestations, action collective et développement de nouvelles relations, l’engagement auprès des associations propose souvent des aventures nouvelles et palpitantes. On y découvre une façon autre de donner du sens au travail effectué. Tout en élargissant l’horizon du citoyen, ce type d’engagement aide aussi à acquérir de nouvelles compétences et l’incite également à améliorer sa capacité à collaborer en équipe.

Bien entendu, s’engager dans une association conduit généralement à percevoir un salaire relativement bas et même le plus souvent à accepter le bénévolat. Cette décision ne peut donc être guidée par des motivations économiques. Toutefois, elle en vaut largement la peine, quand on prend en compte les nombreux problèmes qu’elle permet de résoudre et les services sociaux et locaux rendus.

S’engager politiquement

En principe, l’engagement politique se traduit par des actions menées en vue de participer à la vie politique d’un pays. Au XIXe, il renvoyait principalement à la participation des travailleurs aux conflits liés à la répartition des richesses. Au fil des années, il s’est néanmoins élargi pour se mettre au service d’autres causes comme : l’égalité des sexes, la lutte contre les discriminations raciales… Il est alors devenu un moyen par lequel les citoyens arrivent à interpeller les représentants et pouvoirs publics.

Animé par des organisations partisanes, il peut se traduire par des moments de militantisme. Il peut aussi prendre une forme plus collective, à travers des actions telles que : la signature de pétitions, les grèves, les manifestations… Certains engagements politiques peuvent arborer un caractère individuel. Dans ce cas, ils se déclinent sur des pratiques comme le boycott, la consommation engagée, le politique zéro déchet… Ce type d’engagement particulier peut s’exercer bien évidemment à tous les niveaux de la société, notamment localement. ,

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